La Nostalgie du paradis : Amour grinçant
La Nostalgie du paradis, c’est une comédie romantique mais grinçante signée François Archambault. Regard sur cette sixième production du Printemps du Double Signe 2005.
La pièce raconte l’histoire d’un couple, Judith et Philippe, qui décide de se marier, presque par hasard, sur le toit d’une tour d’affaires. Le mariage à la médiévale est officié par un ex-prêtre et marqué par la visite de la folle mère du marié. "C’est très drôle. En fait, c’est comme un vrai mariage. Y’en a un qui boit trop, le père arrive au bras d’une poupoune. Mais tout ça n’est pas cliché", souligne la metteure en scène, Pascale Tremblay. En plus de traiter de l’amour, la pièce touche à différents thèmes de nature sociale, comme les préjugés et les difficultés à communiquer.
Pascale Tremblay a découvert François Archambault l’an dernier en montant la pièce Code 99. Ce qu’elle apprécie de l’auteur, c’est le côté cynique de son écriture et le regard lucide qu’il porte sur notre époque. La pièce est présentée dans un décor tout simple, évoquant seulement le toit de l’immeuble. "J’aime travailler avec peu de choses. Je ne veux pas que les comédiens s’enfargent dans des accessoires inutiles", dit la metteure en scène.
L’œuvre est interprétée par un groupe de participants aux ateliers-théâtre, où se côtoient des comédiens de tous les âges: de 18 ans à la soixantaine. Certains en sont à leur toute première expérience en théâtre. "Je ne leur en demande pas moins, mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans des ateliers de théâtre, pas dans une école de formation. Il ne faut pas perdre de vue qu’on est là pour le plaisir. Le résultat est important. Mais le processus l’est encore plus."
Du 26 au 28 mai à 20 h
Au Théâtre Léonard-Saint-Laurent
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