Danse – À surveiller
Estelle Clareton, en plus d’avoir dansé pour Les Ballets Jazz de Montréal, O Vertigo, la Compagnie Flak et la Fondation Jean-Pierre Perreault, fondait en 1999 Création Caféine, compagnie pour laquelle elle a créé les pièces Juliette, C’est à 30 ans que quoi déjà?, Monsieur et Messieurs, Dame. En 2000, elle concevait pour les danseurs de Montréal Danse le duo Je ne m’en souviens pas très bien, et en 2002, une pièce de groupe intitulée De Julia à Émile, 1949. À la suite du succès de ces œuvres qui tournent toujours au Canada, aux États-Unis et en Europe, l’approfondissement des liens artistiques qui lient la chorégraphe Estelle Clareton à Montréal Danse se poursuit avec Furies Alpha 1/24. Premier volet d’un cycle qui comptera 24 études, cette création marquée par la perte, porteuse d’espoir malgré tout, explore à corps perdu la fureur et le désir. Du 14 au 24 septembre, à l’Agora de la danse.
Sylvain Émard a entamé sa carrière de danseur auprès de chorégraphes de renom tels Jean-Pierre Perreault, Jo Lechay et Louise Bédard. En 1987, il fondait sa propre compagnie et produisait sa première œuvre solo, Ozone. Explorant le royaume de la nature humaine à travers la puissance du mouvement, l’artiste aujourd’hui de renommée internationale a créé plus d’une vingtaine d’œuvres originales au cours des 15 dernières années. Amorcée en 2004 avec le magnifique duo Pluie, son œuvre Climatologie des corps se poursuit cet automne avec Temps de chien, une pièce pour six danseurs qui, par son langage gestuel rigoureux, met en relief l’humanité et la sensualité des corps témoins des incertitudes, malaises et désirs générés par l’instabilité de leur environnement.