Rentrée Danse : Oser la danse
La danse, art souvent boudé parce que mal compris, réussit pourtant à susciter un large éventail d’émotions, d’un extrême à un autre. Il y en a pour tous les goûts…
Tout d’abord, Lise Lambert et l’École de danse Baladi de l’Estrie présentent Exodis, une œuvre issue de 10 années de voyage à travers l’Égypte. En tout, 40 artistes s’exécutent au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, le 17 septembre. Les danseurs de la compagnie sherbrookoise Sursaut, qui fête ses 20 ans d’existence, investissent cette scène le 2 octobre avec Portrait de famille et de ses invités. Un des grands événements en danse est sans contredit leur série de représentations de Casse-Noisette, à l’approche des Fêtes. Les dates sont à préciser. Toujours à la Salle Maurice-O’Bready, l’énergie suave de 14 interprètes est mise à profit dans Xspectacle – The Stolen Show. Composé des chorégraphies de la trilogie de Chrystal Pite créée pour les Ballets Jazz de Montréal, le spectacle est présenté le 29 novembre.
Au Théâtre Centennial, les danseurs de Cas public jouent des pieds et des mots dans Barbe bleue, le 30 septembre. La chorégraphe Hélène Blackburn confronte et enchevêtre la version du conte de Charles Perrault et celle du poète et romancier Anatole France. Puis, le 19 octobre, le jeune Français Christophe Garcia, qui vit au Québec mais possède toujours sa compagnie en France, propose Les Songes-Creux. La chorégraphie, interprétée par Les Ballets de la parenthèse, s’inspire des textes de Michel Tremblay et Paul Fournel. Enfin, Ce qu’il en reste, de Louise Bédard Danse, demande la participation du public, invité à apporter une image afin de réaliser un collage avant la représentation. De cette œuvre, dont la création a été influencée par l’artiste dadaïste allemande Hannah Höch, émerge une "déclaration de vie forte, de survivance et d’art". Le spectacle est attendu le 8 novembre. Les prestations au Centennial sont précédées d’une causerie et suivies d’une rencontre avec les danseurs.