Scène

Once à l’Usine c : Once

ROSAS (BELGIQUE) – UNE PRÉSENTATION DE L’USINE C. UNE PRODUCTION ROSAS & DE MUNT / LA MONNAIE EN COPRODUCTION AVEC OPÉRA DE ROUEN

Pour le plus grand bonheur du public montréalais, l’Usine c reçoit la chorégraphe phare Anne Teresa de Keersmaeker avec son dernier solo Once.

Once, est le troisième solo de la chorégraphe inscrit au répertoire de sa compagnie Rosas, il fut créé le 27 novembre 2002 au Rosas Performance Space, plus de vingt ans après Violin Phase, son premier solo et Solo for Vincent, en 1997. Les ballades et chansons de protestation tirées de Joan Baez in Concert Part 2 constituent le décor musical de ce spectacle à la fois personnel et universel. Anne Teresa De Keersmaeker s’inspire du vinyle sorti il y a quarante ans pour confronter ses réflexions et questions les plus profondes sur la relation entre l’individu et le monde qui l’entoure. Comme la chanteuse lors de son concert en 1963, De Keersmaeker est, 40 ans plus tard, seule sur scène. À travers déplacements, gestes et mimiques, elle se mesure à cette voix saisissante, aux textes et aux mélodies.

En vingt années de création, chacun des spectacles de Anne Teresa de Keersmaeker a été une fête d’intelligence et de vivacité, le ruissellement électrique d’une danse vigoureusement lucide et généreuse qui aura gonflé son cours des affluents de la musique et du théâtre. Anne Teresa De Keersmaeker célébrait, en 2002, l’anniversaire de sa compagnie, Rosas, avec la satisfaction de n’avoir jamais cédé à la facilité pour construire un succès et une notoriété reconnus internationalement. Le sillon que creuse Anne Teresa De Keersmaeker depuis Fase et Rosas danst Rosas cultive des « corps conducteurs » en les irriguant de rythmes, d’intensités et de nuances, de sa capacité à transposer la matière musicale dans la dynamique du mouvement, de son sens dramaturgique aigu, et surtout, de cette éloquence farouche qui confère à la danse qu’elle compose une sorte de nécessité absolue, sans mièvrerie ni complaisance.

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« la variété et la subtilité avec lesquelles la danse prend ses distances avec la musique sans cesser de l’écouter tiennent du prodige » Le Monde – 2003

"…avec une intelligence redoutable, une incroyable générosité, la danseuse guide son propre corps jusqu’à une danse finale, douce, debout, tendue… difficile de faire plus clair et plus humain " M.C Vernay, Libération, déc 2002

Once
chorégraphie et interprétation ANNE TERESA DE KEERSMAEKER
ROSAS (BELGIQUE)
du 16 au 19 novembre à l’Usine c