L’Artiste de Noël : Première neige
Avec L’Artiste de Noël, Yves Marchand et le groupe Top Passion esquissent un Noël d’espoir en musique, chanson et danse.
OEuvrant dans la région depuis près de 12 ans, la formation artistique Top Passion compte à son actif neuf spectacles musicaux à grand déploiement, dont les comédies musicales Napoléon (2003), Les Misérables (1999) et Miss Saïgon (2001). Cette fois, c’est à la fête annuelle la plus populaire qu’ils s’attaquent prématurément – avant que la neige tombe -, question de se baigner un tant soit peu dans cette eau magique. Le fondateur de Top Passion, Yves Marchand, est le concepteur de ce spectacle qui se veut un prélude féerique à la fête de Noël et qui comprend un décor imposant, un orchestre de 28 musiciens (sous la direction d’Yves Léveillé) et la troupe de danse Incidence (dirigée par Anick MacConnell). "Ça fait plusieurs années que je veux faire un spectacle de Noël mais que je n’ose pas à cause de tout le temps que ça demande. Ça fait 14 mois qu’on travaille sur ce spectacle. J’ai passé l’été à composer des arrangements instrumentaux avec le ventilateur dans la face à des 40 degrés Celsius!" s’exclame en riant Yves Marchand.
L’histoire de L’Artiste de Noël se situe en 1944 dans le décembre enneigé de Saint-Sauveur, alors que Gabriel (Jérémie Chéné-Arena), 11 ans, fera renaître l’espoir dans le cœur des habitants, tous en mal d’un être cher parti pour le front. Lors des préparatifs de la célébration, ils mettent la main à la pâte pour que la fête soit réussie malgré l’absence de Thomas, le père de Gabriel, à qui revient d’office le traditionnel Minuit chrétien. "Les 14 comédiens-chanteurs de Top Passion personnifient les habitants de ce village qui gravitent autour de Gabriel, que ce soit sa mère, son père, le maire, l’aubergiste, le vendeur de sapins, l’ermite, la mendiante…" mentionne le concepteur.
Dernier ingrédient indispensable à un spectacle du temps des Fêtes? Un groupe d’enfants-figurants animeront aussi le village grandeur nature. "Je voulais quelque chose qui ressemble à une comédie musicale, mais avec des chansons que les gens connaissent. Alors, plutôt que de partir d’une histoire pour créer des chansons, on a pris des chansons pour écrire une histoire. Et si on a choisi de la placer en temps de guerre, c’est parce qu’on voulait faire L’Enfant au tambour, qui est l’histoire d’un petit garçon dont le père est parti à la guerre", remarque M. Marchand.
Bref, une bonne solution de rechange pour les saturés du classique Casse-Noisette.
Les 9 et 10 novembre à 20 h
Au Théâtre du Casino du Lac-Leamy
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