Casse-Noisette : Retrouver la magie
Un Casse-Noisette prend vie et éveille en nous les rêves les plus fous qui s’étaient jusque-là assoupis.
Allez, avouez… Vous vous faites plaisir en jetant un regard oblique sur cet article à propos de Casse-Noisette. Il vous est venu une bouffée de chaleur incompréhensible, et peut-être le souvenir d’odeurs sucrées, de chocolat chaud réconfortant et de biscuits moelleux et fondants. Peut-être aussi vous revient-il à la mémoire quelque impression de réconfort ou de coupables plaisirs satisfaits… Pourquoi se le cacher? Nous aimons rêver, nous laisser transporter dans ces univers merveilleux qui nous ont bercés, enfants.
Le Casse-Noisette du Prisme culturel entamera sa pleine maturité cette année. Avec un budget de 100 000 $ et 93 danseurs âgés de 10 à 50 ans, c’est un projet de très grande envergure pour une école qui, à ses débuts, n’accueillait qu’une vingtaine d’élèves. Aujourd’hui, ils sont près de 1200 à avoir accès à l’enseignement de 20 professeurs passionnés.
Depuis son ouverture, il y a de cela 35 ans, le Prisme culturel a fait sa marque. Certains danseurs qui sont passés par cette école ont depuis réussi à se distinguer en dehors de la région; on parle de Guillaume Côté, étoile montante du National Ballet of Toronto, mais aussi de Claude Gagnon, danseuse s’illustrant au Ballet de Florence, et de Josée Lessard-Harvey, qui danse pour le Winnipeg Ballet… "Il faut y croire beaucoup, affirme France Proulx, directrice artistique du spectacle. Il est aussi très important de soutenir les jeunes qui s’investissent dans un projet comme celui-là. Il y a des joies et des peines, mais avoir un public, c’est le summum pour ces jeunes danseurs. Leurs efforts méritent d’être récompensés."
Si le premier acte du spectacle est plutôt théâtral, c’est au cours du deuxième acte, alors que nous entrerons tous au pays des bonbons avec le même émerveillement, que nous pourrons véritablement remarquer le talent des jeunes danseurs choisis pour incarner les personnages du célèbre ballet. Certaines des chorégraphies présentées proviennent de répertoires de compagnies professionnelles. "Les gens qui l’ont vu sont surpris de la qualité du spectacle. Ils reviennent nous voir."
Ceux pour qui l’émerveillement de Noël tarde à renaître pourront prendre un bon bain de magie toute la fin de semaine. Et en passant, il n’est pas nécessaire d’avoir un enfant pour se faire plaisir et retrouver la magie…
Les 16, 17 et 18 décembre
À l’Auditorium d’Alma
Voir calendrier Danse