Rentrée Danse : Haut contraste
La saison de danse 2005 sera très variée: du plus intimiste au groupe de 20 danseurs, des premiers pas jusqu’à la pleine maturité.
Tout d’abord, le 26 et le 27 janvier, la Rotonde a eu la bonne idée de réinviter la Torontoise Peggy Baker, interprète d’une rare maturité artistique. Aussi à Méduse, deux chorégraphes de Québec. Après F.U.L.L., Harold Rhéaume s’adresse à nouveau à un public adolescent et adulte avec Clash, une pièce colorée et dynamique, du 23 au 25 mars. Ensuite, du 19 au 22 avril, nous pourrons voir Démesure, pièce créée et interprétée par Sandra Belzil. Sortie de l’École de danse de Québec il y a moins de quatre ans, cette jeune danseuse a déjà coproduit Magma en 2004.
Au Grand Théâtre, le public pourra retrouver deux grandes compagnies montréalaises. D’abord, le 30 janvier, les Ballets jazz de Montréal exploseront d’énergie dans une trilogie de la chorégraphe Chrystal Pite, Xspectacle. Les Grands Ballets canadiens de Montréal offriront de leur côté, le 18 avril, un spectacle centré sur l’œuvre de Jiri Kylian, une belle occasion de découvrir le répertoire plus contemporain des GBC. Sur des musiques essentiellement baroques, la compagnie interprétera Bella Figura, Six Dances et Forgotten Land.
Cette saison marque également le retour de la compagnie brésilienne Groupo Corpo qui était venue à Québec pour la première fois il y a deux ans. Le 13 mars, nous pourrons voir ces 20 superbes danseurs dans Onqotô et Lecuona, deux récentes créations du directeur artistique de la compagnie, Rodrigo Pederneiras.
À SURVEILLER
Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de voir à l’œuvre une danseuse dans la cinquantaine. Et pas n’importe laquelle: grande, mince et athlétique, Peggy Baker a toujours été reconnue pour ses talents d’interprète et l’expérience confère une qualité supplémentaire à son interprétation. Peggy Baker est la danseuse canadienne-anglaise la plus reconnue et la plus respectée, notamment aux États-Unis. En 2004, elle était venue nous présenter des œuvres solos. Ce spectacle-ci, The Heart Moves, regroupe un duo et deux solos. Peggy Baker interprétera avec Larry Hahn, un danseur de sa génération, In Thine Eyes, du chorégraphe américain Doug Varone. En solo, elle présentera sa toute dernière création, Krishna’s Mouth, ainsi que Non coupable de Paul-André Fortier, une œuvre datant de 1983.