Laurent Paquin : Tout est relatif
Scène

Laurent Paquin : Tout est relatif

Laurent Paquin affronte ces temps-ci la pression du deuxième one man show, lui qui avait connu bien du succès avec le premier.

Intitulé Tout est relatif, le deuxième spectacle solo de Laurent Paquin ne se veut pas qu’une suite du premier. L’humoriste reviendra certes avec ses incontournables, comme les chansons comiques qu’il interprète à la guitare, mais il va plus loin, et ce, dans tous les sens. "Je suis bien content du premier show, mais, avec le deuxième, j’ai l’impression de jouer mieux, de raconter mieux; j’ai l’impression que mes textes sont plus intéressants. La mise en scène est plus intéressante, plus vivante. Je bouge plus sur scène", nous confie le nouveau papa au bout du fil. "Sur le plan du contenu aussi, j’ai l’impression d’aller plus loin, de moins rester dans l’anecdote."

C’est que Laurent Paquin a pris du galon au cours des dernières années. Il joue dans Histoires de filles, a tenu un rôle dans la comédie musicale Chicago, en plus d’animer des galas et une émission estivale à la télé d’État. Son metteur en scène, Stéphane Crête, qui le dirige dans certains épisodes d’Histoires de filles, lui a aussi donné un bon coup de pouce. "Je ne voulais pas nécessairement quelqu’un du milieu de l’humour, mais je voulais quand même quelqu’un qui connaissait les mécanismes du rire, souligne-t-il. J’aime bien sa façon de diriger les acteurs et j’avais envie de travailler mon jeu d’acteur."

L’humoriste n’interprète pas nécessairement des personnages, mais joue plus ses blagues qu’avant. Des blagues qui nous amènent dans différentes directions, d’où le titre Tout est relatif. Son numéro préféré porte sur le temps. "Je parle de cette espèce d’obsession que les gens ont de toujours gagner du temps, d’aller plus vite. Tout ce que l’être humain invente, c’est toujours pour aller plus vite, raconte-t-il. C’est valorisé d’être dans le jus!"

Paquin travaille toujours ses textes en solo au départ et, ensuite, il les soumet à des collègues. Cette fois-ci, Alexis Cadieux, Daniel Chiasson et Billy Tellier l’ont aidé à étoffer ses propos. Il invite aussi des collègues humoristes à ses shows de rodage, comme Maryvonne Cyr et Sylvain Larocque. "Des fois, j’achète carrément des gags!" dit-il. "Combien ça coûte une bonne blague?" lui rétorque-t-on. "Hum! Bonne question. J’ai l’impression que ça peut coûter jusqu’à 100 $. Mais tout se "deale"!"

Les 3 et 4 février à 20 h
À la Salle Maurice-O’Bready
Voir calendrier / Humour