Momix : Le monde entier est un cactus
Scène

Momix : Le monde entier est un cactus

La fantasmagorique troupe Momix dévoile Opus Cactus dans le cadre du Festival Montréal en lumière. Une première canadienne!

Reconnue internationalement pour sa dimension visuelle épatante, la compagnie états-unienne Momix, dont le nom provient de la première syllabe du prénom de son directeur et chorégraphe, Moses Pendleton, et du verbe mélanger, a aujourd’hui plus de 25 ans de créations derrière la cravate. Née au Connecticut de la troupe anti-traditionnelle Pilobolus, cette éclectique formation constituée de danseurs-acrobates-illusionnistes compose des univers oniriques déroutants où le spectateur est constamment déchiré entre réalité et fiction. Pas sans rappeler les productions du Cirque du Soleil, leurs multiples œuvres allient structures scéniques, lumières et ombres à la danse contemporaine.

"Je définis mes créations davantage comme du visual physical theatre, vu les côtés acrobatique et athlétique qui y sont intégrés, précise le fort sympathique Moses Pendleton. Certains y voient des ressemblances avec les arts du cirque ou encore les comédies musicales, mais, même si j’adore mélanger les styles, c’est la danse qui demeure mon moteur. Le mouvement constitue le cœur de mon art, même si j’accorde aussi une grande importance à la lumière et aux divers accessoires qui permettent une prolongation des corps, une plasticité illusionniste."

Créée en 2001 pour le Ballet Arizona, la pièce Opus Cactus, d’une durée de 30 minutes à l’origine, a été retravaillée avec les interprètes de Momix pour édifier un spectacle d’environ 2 heures. Fantasmagorie du désert, cette œuvre met en scène une sarabande de cactus géants, lézards hallucinants et bestioles improbables, le tout animé par la vivacité des éclairages.

"En m’inspirant de la métaphore du désert pour illustrer le puissant et mystérieux rapport qui lie l’humain à la nature, j’ai créé 19 courts tableaux qui se voulaient une féérie visuelle. Les aborigènes, les plantes et les animaux m’ont beaucoup inspiré, surtout ces cactus géants que l’on retrouve dans les déserts du Sahara ou de l’Arizona. J’ai donc élaboré un univers surréel, portrait de situations insolites que m’a insufflé ce thème du désert."

Une brise de fraîcheur qui s’engage à plaire aux chevronnés tout comme aux néophytes!

Les mardi 21 et mercredi 22 février
Au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts
Voir calendrier Danse