Corpus Rhésus Danse : L'envol
Scène

Corpus Rhésus Danse : L’envol

Corpus Rhésus Danse, après quatre années de polissage, présente Du pain sur la branche dans une version qui pourrait bien être finale.

Spectacle de danse contemporaine destiné au jeune public, Du pain sur la branche se tisse à partir des fils de l’imaginaire. Il met en scène deux personnages au tempérament espiègle, incarnés par Danielle Carpentier et Karine Dion, qui découvrent une mystérieuse cabane suspendue. Cela est l’élément déclencheur d’une série d’aventures remplies de poésie et de magie.

"On s’est inspirées beaucoup des jeux des enfants: de leurs jeux dans la cour de récréation, de leurs jeux entre eux… On pourrait imaginer deux enfants, un dimanche après-midi, dans un grenier, qui trouvent une pelle. Et que finalement cette pelle devient leur cheval. C’est un petit peu basé sur le principe que tout devient prétexte au jeu", soutient Danielle Carpentier en précisant qu’il n’y a aucune pelle dans le spectacle, mais bien une symbolique autour de l’oiseau.

Alors que la jeune femme parle, des bambins crient à gorge déployée dans le parc que surplombent les locaux de Corpus Rhésus Danse. Justement, est-ce que cette situation géographique a influencé, voire nourri, le contenu de Du pain sur la branche? Danielle Carpentier répond: "Oui, peut-être. Mais, au départ, Anne Briant [remplacée par Karine Dion] et moi, on enseignait beaucoup aux enfants. On était donc très intéressées par les enfants. Et on trouvait que la danse était une énergie qui leur ressemblait. Ce sont des gens qui sont actifs et dynamiques. Et on pensait pouvoir toucher les enfants par cette énergie-là." Les deux danseuses professionnelles n’avaient pas tort puisque la production continue d’attirer un large public, même après quatre ans.

L’artiste de la région Lynda Baril a réalisé la scénographie. Intégrée dans le processus de création dès le départ, elle a participé à l’évolution du spectacle, qui tend tranquillement à prendre sa forme finale. "On réfléchissait ensemble. Elle passait beaucoup de temps avec nous. Elle nous regardait danser…" souligne Carpentier. Et il lui arrive encore d’assister à des répétitions pour améliorer son travail. Un fait plutôt rare dans le monde de la danse.

Le 26 février à 14 h
À la Maison de la culture de Trois-Rivières
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