Night Fever : Maboule du disco

Mis en scène par René Simard, Night Fever est un must pour tout amateur de disco. Dans un feu roulant de costumes, de chorégraphies et de jeux de lumières, le spectacle présente une rétrospective des meilleurs hits de l’époque disco. Hot Stuff, Disco Inferno, I Will Survive, Staying Alive, I’m So Excited… Ils y passent tous.

Avec ses 5 chanteurs, 10 danseurs, 7 musiciens, son rideau de petits miroirs, ses 4 passerelles motorisées et sa fameuse boule miroir de 1200 livres, le spectacle est l’un des plus exigeants, scénographiquement parlant, présentés à la salle Maurice-O’Bready. Des experts sont même venus s’assurer que la boule tiendrait le coup au plafond. Pour que les spectateurs les plus enthousiastes puissent danser en toute liberté, une quarantaine de sièges ont été enlevés dans les premières rangées du côté de la salle.

La rouquine Katia Di Perna fait partie de l’équipe des chanteurs avec Jennifer Silencieux, Matt Laurent, Troy Adams et Bonnie Hamilton. Même après avoir donné une cinquantaine de représentations à Québec et à Montréal, la chanteuse au grain de voix rauque et au charisme indéniable parle du spectacle avec beaucoup d’enthousiasme. "C’est incroyable! C’est vraiment le fun de travailler avec tout le monde, qui est tellement talentueux et content d’être là. C’est un honneur de partager la scène avec eux. Et c’est sûr que le disco a une énergie qui ne tombe jamais", lance cette Montréalaise d’origine italienne, qui apprécie chanter ce style de musique. "Le temps n’a pas d’emprise sur le disco", observe-t-elle.

Ayant participé à la création du spectacle, Katia Di Perna vante le travail de René Simard, qu’elle décrit comme un homme extraordinaire. "Il nous a donné beaucoup de liberté pour essayer des choses. […] Il nous a laissé la chance d’explorer un peu. C’est grâce à lui qu’on peut montrer notre véritable personnalité sur scène."

Interprète notamment de Knock on Wood, I’m So Excited et Last Dance, la chanteuse raconte que les déplacements en coulisses sont presque autant chorégraphiés que sur scène. C’est que pour chacune de leur apparition, les interprètes revêtent de nouveaux atours. Katia Di Perna raconte qu’à un moment dans le spectacle, elle dispose d’à peine 45 secondes pour se changer de la perruque aux souliers. Elle a développé toute une technique avec sa costumière pour y arriver. "Je sais que quand je change de souliers, il faut que je commence par le pied droit! rigole-t-elle. C’est l’fun! Ça donne un show qui lâche pas."

Après Sherbrooke, le spectacle retourne à Québec et ensuite, l’équipe espère avoir de bonnes nouvelles pour aller se déhancher de l’autre côté de l’Atlantique.

Jusqu’au 26 août
À la salle Maurice-O’Bready
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