L’expérience interdite
Formée à toutes sortes de techniques d’expression par le mouvement, Mariko Tanabe est réputée pour sa sensibilité et son intensité. Considérant son violon comme une prolongation du corps, Malcolm Goldstein est devenu maître dans l’art de l’improvisation. Jouant avec la Sarabande, Partita en ré mineur, de Jean-Sébastien Bach, ils nous invitent à une performance déambulatoire dans le décor baroque de l’église du Gesù. Renouant avec la sensualité des danses primitives réprimées en Espagne par l’avènement de la sarabande et autres menuets, la chorégraphe-interprète improvise en dialogue avec les sons que le musicien module selon l’humeur du corps de la danseuse. Alors, ce lieu sacré s’ouvre à une dimension plus large que la spiritualité chrétienne pour laquelle il a été conçu. Sarabande – Partition du corps, les 14 et 15 décembre à 20h. (F. Cabado)
L’enfance de l’art
photo: Roland Lorente |
Depuis 1964, c’est une tradition: chaque année, les Grands Ballets Canadiens de Montréal présentent Casse-Noisette, un conte de Noël de Hoffmann mis en musique par Tchaïkovski et chorégraphié par Fernand Nault. Cette année encore, plus de 800 enfants ont participé aux auditions publiques pour interpréter les rôles de souris, d’anges bonbon-mousse, de rennes, de matriochkas ou de l’héroïne Clara aux côtés des danseurs des Grands Ballets comme Anik Bissonnette, qu’on pourra applaudir une dernière fois cette année dans le rôle de la Reine des neiges et de la Fée Dragée. Une heure avant chaque représentation, le conteur Jacques Piperni lira les aventures de Clara et de son casse-noisette aux enfants âgés de 5 à 12 ans et un jeune spectateur sera choisi au sort pour devenir "Souris d’un jour" et monter sur scène pendant le premier acte du spectacle. Du 16 au 30 décembre, à la salle Wilfrid-Pelletier. Billetterie: 514 842-2112. (M. Singer)