À l’heure où l’hyper-sexualisation de la femme dans les médias semble un fait immuable et où la danse n’est guère utilisée comme instrument politique, la jeune chorégraphe-interprète Lucie Carmen Grégoire défend intégrité et identité féminines dans une pièce en deux volets. Elle dénonce crûment et en images la perversité de la publicité qui valorise pornographie et stéréotypes sexuels, puis, elle passe par une gestuelle afro-funko-contemporaine avec percussions vocales et corporelles pour incarner la réappropriation du corps et l’enracinement de la personne. Les 23, 25, 26 et 27 janvier, 20h, au Monument-National.