LE RETOUR DE MARS ET VÉNUS : Notes théâtre
Après avoir passé une bonne partie de l’été à la salle Maurice-O’Bready, la pièce Mars et Vénus est de retour au même endroit le jour de la Saint-Valentin. La comédienne Sylvie Boucher a toutefois pris la relève de Sonia Vachon en septembre pour défendre la partie Vénus de la pièce. C’est que l’équipe, qui en arrive bientôt à sa 100e représentation, ne s’attendait pas à connaître un tel succès. Et Sonia Vachon manquait de temps pour honorer la tournée de représentations à travers le Québec.
Écrite par Sylvain Larocque, qui tient le rôle du gars, et Stéphane E. Roy, qui joue le maître du jeu, la pièce mise sur un principe d’interactivité peu banal. À six reprises, le public est appelé à intervenir dans des moments-clés de l’histoire: la rencontre entre l’homme et la femme, la première fois où ils font l’amour, leur décision d’avoir ou non des enfants… En tout, 64 versions de l’histoire s’avèrent possibles. Les versions varient-elles beaucoup d’un soir à l’autre? "Ça dépend des régions, constate Sylvain Larocque. Plus on approche des grands centres, plus la femme fait les premiers pas dans la rencontre. En milieu rural, ça reste le gars." Et ce n’est arrivé que deux fois que les spectateurs choisissent que la femme n’atteindrait pas l’orgasme le premier soir. Les deux fois à Sherbrooke. "Les gens veulent l’entendre crier", dit Larocque, pince-sans-rire. Et que dit sa conjointe du fait qu’il joue dans une pièce avec une autre le jour même de la Saint-Valentin? "C’est samedi, le 17, qu’on va fêter ça ensemble!" s’empresse-t-il de répondre.
Sylvain Larocque et Stéphane E. Roy planchent présentement sur un autre projet de pièce interactive, ayant cette fois pour thème l’amitié.