Scène

En vouloir beaucoup, Grand écart neuronal, Une pièce nommée Désir : Brèves Arts de la scène 2007-02-22

En vouloir beaucoup

Titre du premier texte dramatique écrit par le tandem Sylvie DrapeauIsabelle Vincent, l’expression française Avaler la mer et les poissons signifie avant tout "en vouloir beaucoup". Un enchaînement de mots qui sied parfaitement aux personnages assoiffés d’absolu que met en scène cette création québécoise qui foulera de nouveau les planches de La Licorne, après un passage remarqué en octobre 2005. À travers la grande histoire d’amitié qui unit (et désunit) les personnages d’Ariel et Kiki – interprétés par Vincent et Drapeau -, la pièce explore les thèmes de l’amour, de la mort et de l’engagement politique et artistique. Sous la houlette de Martine Beaulne, les deux auteures, comédiennes et amies de longue date, présentent un spectacle où se chevauchent lyrisme et réalisme, thèmes fondamentaux et quotidienneté. À La Licorne, du 27 février au 24 mars. (D. Angiolini)

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Grand écart neuronal

Un objet artistique non identifié a récemment atterri en sol québécois par l’entremise de Lynda Gaudreau, chorégraphe et directrice artistique de la Compagnie De Brune. Rédigé en trois langues et accompagné d’un CD du compositeur Martin Tétreault, le livret Document 4 – un projet chorégraphique est le volet écrit d’une série chorégraphique entamée en 1999 par la Québécoise en Europe. Comprenant des textes de divers artistes ayant participé à l’élaboration de la quatrième oeuvre de la série, intitulée Document 4, cette publication fait état des questionnements ayant présidé à la création. On y parle de "nanochorégraphie", de l’instant où le geste a du sens mais pas encore de signification, d’esthétique et de danse pure. Les passionnés de danse, philosophes de l’art et autres cadors peuvent se procurer l’objet en écrivant à [email protected]. (F. Cabado)

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Une pièce nommée Désir

Il vous reste encore quelques jours pour découvrir l’excellente pièce Une nuit arabe de l’auteur allemand Roland Schimmelpfennig, mise en scène par Theodor Christian Popescu, et ainsi visiter les dédales de la tour d’habitation de Vanina, Karpati, Fatima et de leur concierge Lemonnier, du sous-sol au septième étage. Attention, la météo prévoit une vague de chaleur et de désir, une fuite d’eau entre rêve et réalité, entre passé et présent, entre dialogues et narrations, des rencontres fortuites ou arrangées dans les couloirs, une tempête dans l’ascenseur et de multiples dérèglements. Avec Simon Boudreault, Evelyne Brochu, Guillaume Champoux, Gaétan Nadeau et Cristina Toma. Jusqu’au 24 février, au Théâtre de Quat’Sous. Billetterie: 514 845-7277. (M. Singer)