Les Nouveaux Compagnons : Carpe diem
Scène

Les Nouveaux Compagnons : Carpe diem

Les Nouveaux Compagnons mettent en scène La Vie modique. Pendant 90 minutes, ils se retirent dans la solitude et la folie d’une résidence pour personnes âgées autonomes.

Pour clore leur saison 2006-2007, Les Nouveaux Compagnons présentent une adaptation théâtrale de La Vie modique, un roman de Serge Rousseau publié en 1990 aux Éditions Quinze. Mise en scène par Rollande Lambert, cette pièce pose un regard touchant sur la vieillesse et le temps qui passe.

"C’est une histoire d’amour avec la vie, amorce la femme. Ça se passe dans une résidence pour personnes âgées autonomes. Là, il y a une dame un peu farfelue [Élisabeth Larochelle incarnée par Janine Lebel], qui est une ancienne comédienne. Elle, elle vit au présent." Son attitude positive, qui tranche avec celle des gens qui l’entourent, crée beaucoup de remous autour d’elle. Les autres résidentes la jalousent, l’envient. "En plus, il y a un nouveau résident qui arrive, monsieur Léo Hamel [Yves Raymond]. Les femmes se ruent sur ce nouvel arrivant. Mais c’est la comédienne qui va gagner, bien sûr! Lui, il est veuf et triste; il se renferme. Elle va l’amener à s’ouvrir et à vivre le carpe diem." Cela ne se fera pas sans folie. Les personnages participeront entre autres à un quiz télévisé animé par de vraies personnalités de la télé et de la radio régionale! "On est allés chercher des gens des médias pour chacune des soirées. Et ça, ça crée une ambiance véridique", clame celle qui recevra à tour de rôle Nancy Sabourin (le 5 avril), Jean-Sébastien Bernatchez (le 6) et Pascal Guité (le 7).

La Vie modique, qui se construit de multiples flash-back, prend les allures d’une comédie au premier coup d’oeil. Cependant, plus l’histoire avance, plus elle glisse vers le drame. Au fil des dialogues, on apprend par exemple que l’excentrique Élisabeth est atteinte de la maladie d’Alzheimer. "Malgré tout, ce qui ressort, c’est un message de vie, insiste Rollande Lambert. La vie est importante, on doit continuer de la vivre jusqu’au bout. Et quand on la vit jusqu’au bout, on finit comme on veut finir…"

Les 5, 6 et 7 avril à 20h
À la salle Anaïs-Allard-Rousseau
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