Jean Lapointe, Jean-Marie : Tel père, tel fils

Le sénateur Jean Lapointe et son fils Jean-Marie Lapointe ont décidé de monter un spectacle explorant les hauts et les bas de la relation père-fils. La mise en scène de François Léveillée nous les montre habitant en colocation, ce qui fut le cas de 2002 à 2005.

"C’est un show sur le conflit de générations, mais grâce à la musique, ça se termine par un coup d’émotion heureux", précise Jean Lapointe. Le père et le fils jouent leur propres personnages, qu’ils caricaturent. "C’est nous, mais les choses sont un peu grossies", spécifie Jean-Marie.

La scène accueille deux pianos à queue sur lesquels jouent les deux hommes. Alors que Jean-Marie a étudié la musique classique à l’Université de Montréal, Jean ne lit pas la musique. "Sa folie complète super bien ma formation", estime le fils. En plus d’interpréter une chanson d’ouverture écrite par François Léveillée, le paternel proposera un pot-pourri de ses chansons, choisies par fiston.

Jean-Marie n’en revient pas de voir la flamme briller aussi ardemment dans les yeux de son père, après quelque 50 ans de carrière. "J’aime voir mon père allumé et passionné par la scène. Il est plein de vie et il en a dedans, mais sur scène, c’est multiplié par 1000!" Jean Lapointe l’avoue: "Y’a pas d’endroit où je suis plus heureux que sur scène. Je remercie Bernard (-Y. Caza, son gérant depuis 1992) de me pousser dans le cul!"

Et Jean est bien fier de son gars. "Je ne pensais pas qu’il serait aussi bon", lance-t-il. C’est d’ailleurs Jean-Marie qui commence le show en réchauffant la salle. "Je suis étonné qu’il soit aussi à l’aise", dit encore Jean Lapointe.

Faces à farces est présenté en rodage ce week-end à Magog avant de prendre l’affiche en juillet au Manoir Rouville-Campbell. "C’est pas juste un show comique. C’est pas vide de sens", termine monsieur le sénateur.

Les 18 et 19 mai à 20h30
Au Vieux Clocher de Magog
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