Stéphane Poirier : Confiance
Scène

Stéphane Poirier : Confiance

Stéphane Poirier est l’un des quatre artistes qui prennent part au gala d’humour au profit d’Une route sans fin, un projet des Centres jeunesse qui vient en aide aux jeunes et à leur famille.

Du 25 mai au 2 juin, Mathieu Bédard, André Lapointe, Geneviève Lessard et Marc Trépanier, quatre employés du Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec, parcourront à vélo la distance liant Gatineau à Saguenay, soit plus de 1000 kilomètres (!). Ce projet intitulé Une route sans fin a pour objectif d’amasser des fonds pour venir en aide aux jeunes et à leur famille. Dans la même veine, ils organisent un gala d’humour animé par Peter McLeodGuillaume Vagner, Stéphane Poirier et Jean-Claude Gélinas se partagent la scène de la salle J.-Antonio-Thompson.

Curieusement, Stéphane Poirier, que l’on compare parfois à Louis-Josée Houde, n’en est pas à son premier spectacle-bénéfice au profit des jeunes. Est-ce un hasard? "C’est un peu une coïncidence, mais c’est également une cause qui me tient à coeur, dit-il au téléphone alors qu’il roule en direction de Montréal. J’ai été invité et la cause me touche. Donc, c’est sûr qu’on ne peut pas refuser ça!"

Pour l’occasion, le diplômé de l’École nationale de l’humour présentera ses meilleurs numéros. "Mon style d’humour est très américain. Je n’ai pas vraiment de thématique; ce sont juste des gags. Une ligne, un punch, c’est un peu comme ça que je procède. Par contre, je vais probablement faire un petit numéro musical, une petite surprise." Nul besoin de lui tordre un bras pour qu’il en dévoile un peu plus… "C’est un nouveau numéro: un medley de chansons que les gens apprécient énormément. C’est un petit hommage à l’émission Passe-Partout!" déclare-t-il. Sans le savoir, l’humoriste de 28 ans ne pouvait pas mieux viser; mardi dernier avait lieu le lancement simultané du deuxième coffret de la série et de l’exposition Le phénomène Passe-Partout au Musée québécois de culture populaire. "C’est un numéro que j’ai écrit quand ils ont lancé le premier DVD. En fait, je l’ai écrit la semaine avant qu’ils ne le lancent", précise-t-il.

Poirier nous rassure cependant. Lorsqu’il poussera la chansonnette, il ne montera pas toute la puissance de ses cordes vocales comme à ses débuts: "Quand j’ai commencé en humour, j’étais reconnu pour être le petit énervé qui entrait en criant. C’était un peu ma marque de commerce. Mais, je me suis calmé. Je suis moins pire. C’était juste une façon de me faire entendre un peu au début. Là, je me fais plus confiance."

Le 23 mai à 20h
À la salle J.-A.-Thompson
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