Astragale : Faire des vagues

Il y a un peu plus d’un an, l’Astragale dévoilait Claudel et Rodin en plusieurs mouvements, spectacle où la danse rend hommage aux deux sculpteurs français tout en illustrant leur passion tumultueuse. Invitée à se produire dans le cadre du Festival international de Danse Encore, la compagnie trifluvienne en propose une version revisitée.

"En fait, il y a une nouvelle création d’Edgar Zendejas – c’est un danseur des Ballets jazz qui est aussi chorégraphe indépendant. Moi, je lui ai fait une commande pour une chorégraphie de la sculpture La Vague de Camille Claudel. C’est un trio: deux gars, une fille. Ça bouge beaucoup. Ça dure huit minutes, mais intenses. Et c’est sur une musique classique. Donc, ça change un peu de la musique de tout le spectacle de Claudel et Rodin, qui est la composition d’une seule personne (1 Hert(z))", explique la directrice artistique Mireille Baril. "Ça va amener un côté plus léger; la sculpture, c’est comme trois danseurs qui se tiennent par la main et qui font une vague." Et pourquoi avoir collaboré avec Zendejas? "Il est habitué de chorégraphier pour des danseurs qui ont une façon de bouger très classique. Et moi, j’étais curieuse de voir ce que son travail serait avec les danseurs de l’Astragale, qui sont un peu plus acrobatiques", explique-t-elle.

Question de respecter le temps alloué par le Festival, deux chorégraphies du spectacle original ont aussi été soustraites. "Pour le Festival, mon spectacle doit durer une heure, pas une heure et quart ni une heure et demie, parce qu’il y a le gala à 20h30. J’ai donc enlevé le solo du début – parce que c’était moi et que je ne voulais pas le refaire! – et la chorégraphie de la valse." Ainsi, on a conservé les oeuvres qui s’inspirent de L’Abandon, du Penseur et de la relation entre Camille Claudel et Auguste Rodin.

Le 9 juin à 19h
À la salle Anaïs-Allard-Rousseau
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