La Scène urbaine : Communauté urbaine
Scène

La Scène urbaine : Communauté urbaine

La Scène urbaine du Festival Juste pour rire sera un point de ralliement privilégié pour les jeunes et les moins jeunes.

En dehors de la soirée de Qualification Canada Côte-Est pour la 5e Battle internationale qui se déroulera le 14 juillet au Métropolis, le solo In Art Mony risque d’être un des temps forts de la programmation. Coproduit par le Ballet Preljocaj, il est dansé par David Colas, figure caractéristique de la génération de danseurs français révélés par le hip-hop. Retraçant son parcours de la rue à la scène en rendant hommage à ceux qui l’ont influencé et à l’univers sonore qui l’a accompagné, il donne une pièce sensible où s’incarne la musicalité du corps et du mouvement. Créateur désormais reconnu, Colas avait été remarqué par le compositeur et chorégraphe Franck II Louise, qui l’avait fait danser dans Drop It!, qu’on pourra aussi voir au Festival. Dans cette toute première pièce, le musicien-danseur s’intéresse à l’affirmation identitaire en plaçant au coeur de sa démarche la résonance des corps dans l’espace musical.

Venu de France également, le groupe Styl O Styl relie aussi étroitement le son et le mouvement en osant la rencontre et l’improvisation en direct entre musiciens de jazz et danseurs hip-hop. D’origine lyonnaise, membre de la célèbre compagnie B Boy Breakers, David Milôme s’est installé en Martinique d’où il débarque avec Geôle d’amour et le mélange de divers styles qui caractérise la MD Company. Autre invité de l’étranger, Soul Street nous arrive des États-Unis avec un amalgame de street dance, de funky, de danse moderne et de technique classique. Une démarche qui rappelle d’autant plus celle du bien-aimé Montréalais Victor Quijada qu’elle s’accompagne aussi, parfois, de musique classique.

Trois formations canadiennes seront de la partie. Composée de danseurs aux origines variées, DCT Pro Squad, compagnie racine de Dance Core Productions, marie aussi les genres en alliant hip-hop, b-boying, jazz, danse africaine et krumping, un hip-hop agressif nourri de danses tribales. Habitués du Festival Juste pour rire, les Montréalais de la Rockwell Family nous convient à un Cabarock où chorégraphies et acrobaties de breakdance se succèdent pour raconter l’histoire de personnages hauts en couleur. Quant à Microtone Kitchen, le groupe se consacre plus spécifiquement à une musique organique groovy avec une touche électronique. Les connaisseurs ne manqueront pas les représentations de ce groupe, pas plus que les vendredis hip-hop gratuits à la Tohu.

Du 12 au 22 juillet
Dans le Quartier latin