Peter MacLeod : Humour punché
Après Libéré sur parole, Peter MacLeod est de retour sur scène avec un nouveau spectacle au titre viril: Troisième Round.
La dernière représentation de Libéré sur parole a eu lieu au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke et les premières de Troisième Round se tiennent au même endroit. Entretenant une relation privilégiée avec la salle Maurice-O’Bready, Peter MacLeod a décidé de ne pas prendre de risque. "Ça fait sept ans que je n’ai pas sorti de spectacle et j’aime autant commencer dans un coin où je me sens chez nous. Ça me met en confiance un peu plus."
L’humoriste originaire de Lac-Drolet n’en revient pas que le temps passe aussi vite. En fait, deux ans et demi se sont écoulés depuis que l’aventure Libéré sur parole s’est terminée. Comment envisage-t-il le retour sur scène? "Je l’appréhende, répond-il sans faux-fuyant. J’ai des petits papillons et j’ai le souci de ne pas faire de contre-performance car le premier et le deuxième show ont vraiment marché fort. Et j’ai le souci que les gens passent une bonne soirée et que pendant deux heures, ils oublient les tracas du quotidien."
MacLeod a donc décidé de s’inspirer de son amour de la boxe pour monter ce troisième one-man-show. Le décor évoque l’univers underground des clubs de boxe à la Fightclub. "C’est comme si les gens se retrouvaient dans un vieil entrepôt, précise-t-il. Le troisième round, c’est très symbolique à la boxe. Souvent, pendant les deux premiers, on va s’étudier, et au troisième, on y va pour le knock-out."
Fidèle, MacLeod a retrouvé ses collaborateurs habituels pour monter ce nouveau spectacle: Louis-Philippe Rivard aux textes et Gilles Cormier à la mise en scène. "Ce n’est pas évident, avec le genre d’humour que je fais, de trouver des gens qui sont compatibles. Je repousse souvent les limites."
Au moment de l’entrevue, il lui restait encore quelques tournages à réaliser pour certaines projections qui s’intègrent à sa performance. "Je me sers de l’écran souvent pour amener les sujets dont je vais parler. On part du principe que si on tourne quelque chose, il faut vraiment que ce soit très drôle. On est partis avec 10 millions d’idées, mais on a peut-être cinq présentations en tout. On a gardé la crème."
Les vendredis et samedis
Du 13 juillet au 4 août
À la salle Maurice-O’Bready
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