Cirque Aquila : Au bout du rêve
Le Cirque Aquila, créé par des gens de la région, participe pour la première fois au Mondial des amuseurs publics Desjardins.
Le Cirque Aquila a vu le jour en 2001. "C’est une folie que l’on n’a pas faite 20 ans plus tôt. Dans les années 1980, il n’y avait pas vraiment de cirque. Alors, c’est un rêve qui a dormi", raconte Serge Doucet, l’un des membres fondateurs. "Depuis 1987, quand je voyais le Cirque du Soleil, ça me chatouillait beaucoup d’assister aux spectacles et de ne pas en faire partie. C’est sûr que j’étais réaliste: il était déjà trop tard pour atteindre ce niveau-là de cirque."
Mais les rêves enfouis refont toujours surface. Dans ce cas-ci, c’est une rencontre avec les jumelles Steben à Trois-Rivières qui a servi d’impulsion. "Je me suis replongé dans les sports acrobatiques. Ça a été une question de jours après leur rencontre. Je ne savais pas pourquoi je me remettais à faire du trampoline en n’ayant plus 20 ans!" Puis, un show du Cirque du Soleil à Vegas lui a tout confirmé. Il a alors communiqué avec son vieil ami André Lacoursière. "Notre but, c’était de faire un numéro acrobatique sur une planche à bascule."
Finalement, le projet est devenu pas mal plus gros que prévu. Il rassemble aujourd’hui une dizaine d’individus de 10 à 60 ans. Certains se joignent au groupe simplement pour s’initier aux arts du cirque, d’autres pour performer sur une scène. "On ouvre la porte à tout le monde, pour que les gens puissent découvrir cet univers. Notre message, c’est de dire que c’est possible de faire du cirque. Et on veut le passer dans les spectacles."
Le Mondial des amuseurs publics sera sans doute une bonne tribune puisqu’Aquila montera à plusieurs reprises sur scène durant l’événement. "On sait qu’il y a là-bas d’excellents équilibristes, jongleurs et amuseurs de rue. Donc on veut éviter ces volets, bien qu’on pourrait le faire, pour être différents des autres. Nous, ça sera 30 minutes de spectacle, mais purement acrobatique. C’est sûr qu’on élimine un volet qui est quand même important pour nous, soit le volet aérien, mais on n’a pas de structure pour accrocher nos équipements. On ne peut pas s’accrocher à une branche d’arbre! Quoiqu’on l’a déjà fait, au début…" rit-il. Ainsi, le Cirque proposera des numéros de gymnastique au sol, de main à main, de "petite" barre russe, de pyramide humaine, et des moments un peu plus rigolos.
Les 3, 4 et 5 août
Au Mondial des amuseurs publics Desjardins
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