La Promesse de l'aube : Croix de bois, croix de fer
Scène

La Promesse de l’aube : Croix de bois, croix de fer

Dans une tournée qui la conduira dans 18 villes du Québec, la production de l’Espace Go La Promesse de l’aube s’amène à l’auditorium Dufour.

Cette mise en scène du cinéaste André Melançon propose une adaptation théâtrale du roman autobiographique de Romain Gary qui explore la relation mère-fils de l’illustre auteur français. "Cette mère voulait que son fils soit un grand homme et il est devenu tout ce qu’elle a désiré: un héros de guerre, un diplomate, un grand auteur. Ce qu’il est devenu, c’était sa promesse, quoi. Ça semble lourd parce qu’elle a projeté tous ses désirs sur lui, mais la façon dont c’est raconté, c’est plein d’amour, de tendresse", relate Patrick Goyette, qui personnifie le fils-narrateur de la pièce. Dans le rôle de cette mère d’origine russe qui a bravé bien des tempêtes, Andrée Lachapelle brille comme une reine. "Elle est extrêmement généreuse et elle a une énergie incroyable! On dit d’elle qu’elle est belle, mais elle est belle de partout! C’est un grand plaisir de travailler avec elle", confirme le comédien dont la ressemblance avec Gary frappe. Les pieds plantés dans le sable de Big Sur, le personnage de Goyette se remémore son enfance (incarné alors par Gabriel Favreau) jusqu’au jour où il est devenu un homme (Éric Paulhus). Ses mémoires prennent donc forme sous ses yeux. Paul Savoie et Sharon Ibgui complètent la distribution, endossant plusieurs rôles. "On retrouve vraiment l’essence de l’auteur dans l’adaptation d’André Melançon. C’est une histoire très touchante, empreinte de l’humour de Gary", conclut Goyette.

Le 11 octobre
À l’auditorium d’Alma

Le 12 octobre
À l’auditorium Dufour

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Romain Gary