Année théâtrale 2007 : Bilan scénique

L’année 2007 des arts de la scène en Estrie est marquée par l’immobilier. Premièrement, il y a eu la chaotique construction du Centre des arts de la scène Jean-Besré; les répétitions ont débuté en cette bâtisse à l’allure un peu brouillonne. De plus, la Ville de Sherbrooke a pris possession de la salle de spectacle du Petit Théâtre de Sherbrooke; la troupe doit dorénavant jouer au Granada. On a d’ailleurs bien hâte de voir la prochaine production de cette compagnie de théâtre d’ici: Tante T. En 2008, on surveillera également l’arrivée de la troupe sherbrookoise L’Abattoir; Mathieu K. Blais signe le texte de la création à venir.

FLIP /

LE GOUT SUCRE DU KETCHUP
Cet automne, le Théâtre du Double Signe a repris deux de ses "classiques", Le Nouveau Locataire et Baba Yaga. Toutefois, c’est l’hiver dernier que cette troupe sherbrookoise a marqué l’année théâtrale 2007 avec Je ne pensais pas que ce serait sucré, une coproduction avec le Théâtre La Rubrique de Saguenay. Le Lucifer de Benoît Lagrandeur était puissant, l’adolescente jouée par Marianne Roy réussissait à nous émouvoir, et que dire de la déesse interprétée par Lysanne Gallant… elle en a fait baver plus d’un. Une pièce onirique qui réunissait talent et ingéniosité.
Avec kETchup, les Turcs gobeurs d’opium ont fait preuve d’audace et ils ont visé dans le mille. Il s’agissait de la quatrième production de la troupe. D’année en année, les membres de ce collectif théâtral d’ici prouvent la pertinence de leur théâtre. Qui aurait cru que le kETchup pouvait avoir un goût frais et pétillant?

FLOP /

QU’EST-CE QU’IL DIT-DIT?
Le Théâtre Macache a "tenté" de présenter sa toute première production, Le Chant du Dire-Dire, au centre d’arts La Nef au printemps dernier. Dans cette ancienne église, toutes les paroles des comédiens se perdaient dans le divin… Impossible d’entendre quoi que ce soit. Malaise.