Top 5 Théâtre : Lettres de noblesse
Scène

Top 5 Théâtre : Lettres de noblesse

Un, deux, trois, quatre, cinq! Spectacles théâtraux qui auront laissé une empreinte inaltérable dans nos boîtes crâniennes.

1. Forêts de Wajdi Mouawad. Un peu comme si on voulait nous offrir un préambule à tout son savoir-faire théâtral avant qu’il n’oeuvre à titre de directeur artistique, le Théâtre français du CNA recevait la grande fresque Forêts de Wajdi Mouawad. Troisième volet de sa tétralogie… on se trémousse déjà à l’idée de découvrir Ciels. Peut-être l’an prochain?

2. Lèvres de Pierre Lebeau. Quelle audace que d’avoir construit un spectacle ne reposant que sur les vers nus de la poésie québécoise, ponctués d’une musique orchestrée par Ben Charest! Avec Lèvres, Pierre Lebeau a relevé ce défi avec brio, s’appuyant sur ses talents indélébiles d’orateur.

3. L’Othello de Marleau. On l’a dit et on le répète: il semblerait que Denis Marleau se destinait depuis toujours à adapter cette pièce du répertoire shakespearien. Avec sa signature épurée, la mise en scène contribuait à donner tout son oxygène au texte dépoussiéré par Normand Chaurette.

4. Vincent River de Philip Ridley. Un souvenir impérissable de la performance déchirante de Danielle Proulx. Une révélation que ce jeune Renaud Lacelle-Bourdon, merveilleux dans la peau d’un ado affligé. Une pièce qui nage dans les profondeurs du deuil, mais qui a été illuminée par une mise en scène irréprochable de Robert Bellefeuille.

5. Le Chien de Dalpé. Clou du Festival Zones théâtrales, cette fine relecture du Chien, texte fondateur de Jean Marc Dalpé, a une fois de plus confirmé le talent d’un metteur en scène d’Ottawa qui n’a de cesse de nous épater. Joël Beddows était visiblement habité depuis longtemps par ce remarquable texte dont on célébrait les 20 ans.