Dominique Porte : Moi, mon soulier…
Iris Gagnon-Paradis
Photo : Renaud Philippe
C’est affublée d’un seul soulier que Victoria May – qui accompagnait la chorégraphe Dominique Porte pour la pièce Plus seule qu’en solo présentée en fin de semaine dernière – est entrée élégamment en scène. Symbole d’une certaine altérité, ou d’une solitude affirmée, le talon aiguille a ouvert la porte à un monde dansé où les êtres sont enfermés dans des bulles bien solitaires. Cependant, la communication, parfois, se liait tels des fils invisibles entre les danseuses et les deux musiciens qui jouaient live sur scène. Des tableaux (dont la finale) d’une grande beauté qui ont été contrebalancées par des moments plats et inégaux où on avait de la difficulté à palper l’émotion.