C’est avec enthousiasme que nous attendions la représentation extérieure d’Agaguk au MNBAQ, dans cette formule unique inventée par le Théâtre Sous Zéro. Même si les moments joués à l’extérieur par une équipe de comédiens convaincants (dont Sophie Martin en Iriook plus forte que nature) étaient bien ficelés, soutenus par une mise en scène simple mais efficace, nous avons été agacés par l’adaptation d’Isabelle Hubert, qui met au premier plan deux personnages de conteuses, qui se révèlent être Iriook, la femme d’Agaguk, dans ses vieux jours, et sa petite-fille. Un choix discutable qui brise le rythme d’une histoire légendaire qu’on aurait mieux aimé voir que se faire raconter.