La Société de Métis : Le musée aux portraits
Scène

La Société de Métis : Le musée aux portraits

Après avoir tenu l’affiche avec éclat au Centre national des Arts en 2005, la production La Société de Métis renaît sous le toit de la Nouvelle Scène dans le cadre du 15e anniversaire du Théâtre la Catapulte. Pour ce faire, le texte a été complété par Normand Chaurette; le comédien Claude Lemieux s’est joint à l’équipe en remplacement de Guy Mignault et le metteur en scène Joël Beddows a fait une relecture de sa mise en scène en vue d’une clarification de l’histoire. "Cette production doit être considérée comme une recréation et non comme une reprise", précise le dossier de presse.

OEuvre de jeunesse de Normand Chaurette, La Société de Métis (1983) prend racine dans les jardins de Métis-sur-Mer où l’impérieuse Zoé Pé (Érika Gagnon) s’entoure d’amis, achetés à coups de somptueux présents, pour égrener l’été. Sa quiétude de châtelaine sera compromise lorsqu’elle apercevra un peintre en train de faire son portrait et celui de ses invités. Une seule obsession l’habitera alors: posséder ces tableaux. Les questions du pouvoir évocateur et de la fonction de l’art dans nos vies sont ainsi au coeur de la pièce qui donne grassement dans le kitsch.

Après quatre représentations à Ottawa du 20 au 23 février à 20h, la "production-recréation" lauréate en 2005 du Meilleur spectacle local du Cercle des critiques de la Capitale se transportera à l’Espace Libre à Montréal pour trois semaines. www.nouvellescene.com