Flashe Fête : Remise en forme culturelle

EXPOSITIONS ET SPECTACLES VITAMINES

Avec sa thématique "Parti… pour refaire le monde", la Flashe Fête prend des airs politiques et incite la population régionale à s’impliquer dans son milieu en oeuvrant à sa vitalité culturelle. Dans l’effervescence de la venue du printemps, chacun pourra donc s’immerger dans une mer de créativité. Arts visuels, théâtre, musique, littérature sont au rendez-vous: rien ne manque pour que le taux d’intérêt culturel monte en flèche au Saguenay-Lac-Saint-Jean. La programmation de la Flashe Fête n’a rien à envier aux grands festivals qui se tiennent habituellement pendant l’été. Par exemple, du 26 au 29 mars, des artistes exposeront en continu leurs créations. Le 26 mars à 16h, Marie-Josée Hardy lancera son livre et son exposition Bonheur à la carte à la bibliothèque du Collège d’Alma tandis que se tiendra en parallèle le vernissage d’Émili Dufour et Claudia Martin à l’Espacepointca. À 20h, il sera possible de poursuivre la soirée en musique avec Jessy Tremblay, Denise Dallaire, Daniel Fortin et Sylvie Jean au Centre social. Le lendemain, quoi de mieux que de rencontrer Patrick Senécal, écrivain d’horreur québécois, et d’assister aux performances des étudiants d’ATI pour se revigorer intellectuellement? Le 28 de 8h à 15h, les jeunes pourront suivre des ateliers de création. La nuit sera réservée aux adultes pour qu’ils puissent s’amuser au son du Basic Blend, de Phano l’Imposteur et ses Associés ainsi que d’autres groupes de la relève. Le 29, dernier jour des festivités, une foire sera organisée pour terminer l’événement en beauté. Pour plus d’information, consultez le site de la Flashe Fête: www.sagamie.org/flashefete.

UNE DOSE D’IMAGINAIRE

Le jeudi 26 mars à la salle La Tourelle, la Pire Espèce, une troupe qui se spécialise dans le théâtre d’objets et le jeu clownesque, présentera sa dernière production. Grosso modo, Francis Monty, Mathieu Gosselin et Olivier Ducas endosseront le rôle de trois archéologues du début du siècle (Tetley, Sipps et Digby) qui essaient de prouver l’existence de Persée, le héros mythologique ayant vaincu Méduse. Cependant, leur reconstitution historique se heurte sans cesse à des éléments fabuleux. Les artéfacts qu’ils trouvent sur un site de fouilles s’animent, les amenant à devenir, sous le regard de l’auditoire, les protagonistes du célèbre mythe. Tel que le précise Francis Monty, il s’agit d’un spectacle qui fascine le public par sa faculté à faire apparaître l’imaginaire dans des objets apparemment banals. "Les gens embarquent totalement. Ils voient des masques, des potiches, tout un amalgame d’objets se métamorphoser par la manipulation que nous en faisons. Ce sont des tours de magie qui charment l’assistance." L’interprétation des objets que réalise la Pire Espèce pousse donc les gens à voir au-delà de leur vision réaliste. Ce laboratoire constitue en lui-même une cure d’imaginaire. "On peut décider de croire quelque chose et ça peut devenir vrai."

Alors que certains pourraient croire que Persée est un conte pour enfants, il faut préciser qu’il s’agit avant tout d’une histoire de gars qui est racontée. "Tetley, Sipps et Digby sont trois clowns qui apprennent à devenir des hommes. Tetley, le chef de la bande, est un tombeur qui cherche la femme idéale. Sipps, son bras droit, veut quitter les jupes de sa mère mais n’y parvient pas. Digby, le soumis, essaie de sortir de l’ombre de son père, un célèbre archéologue, mais il subit encore et toujours sa tyrannie et celle de ses compagnons." Le parcours identitaire des personnages sera intimement lié à la modification des objets qui leur tombent entre les mains. Ils retrouveront donc les morceaux éparpillés et oubliés d’eux-mêmes à travers les traces de Persée.

Persée
Le 27 mars à 20h
À la salle La Tourelle du Collège d’Alma
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Flashe Fête
Du 26 au 29 mars
Au Collège d’Alma
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