SaKa : Monté sur ses grands chevaux
Le cirque équestre SaKa est de retour sous le grand chapiteau de Bromont dans un spectacle entièrement revisité.
Déjà l’an dernier, la première mouture de cette création de Gilles Ste-Croix (Cirque du Soleil) obtenait une bonne réponse du public, remportant par ailleurs le premier prix régional des Cantons-de-l’Est au concours des Grands Prix du tourisme québécois dans la catégorie Attraction touristique de moins de 100 000 visiteurs. Le metteur en scène de SaKa, Fernand Rainville, est particulièrement fier de ce succès, compte tenu du peu de temps de préparation dont l’équipe a bénéficié. "C’était une expérimentation. On a donc privilégié un format "vieux cirque": l’enchaînement des numéros à un rythme rapide. Ça a donné un spectacle épuré, très honnête, qui a évolué tout au long de l’été."
LE CIRQUE S’ENVOIE EN L’AIR
Cette première expérience concluante a permis aux créateurs d’imaginer une nouvelle édition plus élaborée, tant sur le plan de l’emballage que des prouesses acrobatiques. Les costumes, l’éclairage et l’environnement sonore ont été développés afin de personnaliser chacun des numéros. Travaillant de concert avec Stéphane Simon, le chorégraphe équestre de SaKa, Fernand Rainville a intégré plusieurs performances aériennes au spectacle. "Je lui donne des défis. Parfois, il me dit que je rêve, que ce que je propose est impossible à réaliser dans le contexte. Mais on est souvent capables de mettre mes idées en forme."
Exécutés par une vingtaine de chevaux et 16 artistes acrobates, comédiens, danseurs et dresseurs, les numéros s’inscrivent dans la tradition de huit disciplines équestres: dressage (mouvements exécutés par de gracieux chevaux andalous), voltige (acrobaties sur chevaux au galop), liberté (chorégraphie synchronisée), cosaque (performances extrêmes sur chevaux au galop), carrousel (exercice militaire au trot), poste hongroise (cavalier dirigeant simultanément deux chevaux), garotcha (ballet équestre) et comique (commandements de désobéissance).
UNE HISTOIRE DE RENCONTRES
Le metteur en scène s’est laissé inspirer par la thématique des relations. "C’est le fil conducteur qui s’est imposé. Il faut apprivoiser l’autre, s’apprivoiser soi-même, apprivoiser la bête. Je crois qu’on a bâti un spectacle qui touche tout le monde. C’est une exploration de la joie de vivre, du bonheur que permettent les rencontres et de notre fascination pour la force animale."
Fernand Rainville souligne que ce genre d’interaction entre la bête et l’être humain est peu commun dans l’univers du spectacle québécois. "C’est une formule inusitée qui est assez jeune ici." Le metteur en scène souhaite donc que SaKa obtienne le succès qui lui permettra de récidiver l’an prochain et, éventuellement, de partir en tournée. "On est persuadés d’avoir créé quelque chose de bien, ouvert à toute la famille. On espère que le bouche à oreille sera positif."
Dès le 19 juin
Sous le Grand Chapiteau de Bromont
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Les spectacles de cirque, les chevaux