Arthur : En terrain vierge

Celui qu’on surnomme en France "le roi des ondes" n’en est pas à sa première présence au sein de la programmation du Festival Juste pour rire. L’an dernier, le Français Arthur, producteur, animateur de radio et de télévision, devenu humoriste, a présenté son spectacle, Arthur en vrai, au Théâtre St-Denis. Ceux qui étaient là ont pu découvrir son humour inspiré des petits bonheurs et des grands secrets de son quotidien de vedette.

D’après ce qu’on en sait, l’an dernier, Arthur était encore marié avec l’ex-top-modèle Estelle Lefébure. A-t-il modifié le contenu de son one man show maintenant qu’il est divorcé? "Malheureusement pour la presse, je ne suis pas divorcé. Sur Internet, on relate tout ce qu’il y a dans la presse people, et ce n’est pas la réalité. Et puis, vous voulez que je vous dise? Dieu merci, je ne suis pas divorcé! Parce que si c’était la réalité, il faudrait que je réécrive un spectacle en vitesse", s’exclame en riant l’humoriste.

Arthur tient néanmoins à préciser que, dans son spectacle, il ne parle pas de son épouse, mais du couple en général. "Je parle aussi de mes parents. Et je ferai en entier mon sketch sur la pute. Cela dit, je refuse de parler de sujets qui pourraient blesser ne serait-ce qu’une personne dans la salle. Mon concept d’humour est simple: je me moque de moi. Je ne dénonce pas; je ne suis pas politiquement incorrect; je n’ai pas de têtes de turc."

L’humoriste a eu l’occasion de présenter Arthur en vrai 220 fois en Europe et au Maghreb, mais une seule fois au Québec. "Je suis persuadé que de nombreux humoristes sont angoissés à l’idée de monter pour la première fois sur une scène québécoise, alors que moi, l’idée m’enchantait. J’aime le fait de me trouver devant un public totalement vierge, sans préjugés ou presque. Mon spectacle n’est pas révolutionnaire, mais quand je pense à ma carrière d’humoriste, il y a un avant et un après Montréal. L’an dernier, sur la scène du St-Denis, c’était la première fois que j’avais le sentiment que si les gens riaient, c’était vraiment parce que je les avais fait rire."

Puis il ajoute: "Quand vous avez 8 millions de téléspectateurs, ça déforme tellement que vous pourriez dire n’importe quoi et ça pourrait faire rire. Alors que là, il y a une exigence du public québécois, accompagnée d’une chaleur et d’une générosité qui font que je suis encore plus content de revenir chez vous." En terminant, Arthur avoue qu’il tient à percer au Québec. "Parce que si on fait rire le public québécois, on peut faire rire le public du monde entier."

Du 8 au 12 juillet
À la Maison Théâtre
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