Karine Ledoyen : Danse d’été
Gonfler l’histoire, la nouvelle proposition chorégraphique déjantée de Karine Ledoyen, s’amène sur les planches du bassin Louise. Géant!
Véritable happening multidisciplinaire, Gonfler l’histoire est un projet officiel du 400e qui a attiré dans son épicentre la crème de la crème des créateurs de la capitale: les irrévérencieux Cooke-Sasseville et Érica Schmit ont conçu la scénographie, les musiciens Martin Bélanger et Frédéric Lebrasseur s’occupent de l’univers sonore live, alors qu’Yves Dubois a conçu la musique enregistrée. Huit interprètes, dont un comédien, participent au projet.
"Notre thématique, c’était la rencontre. Mais moi, la rencontre, je ne voulais pas seulement la vivre avec le public à l’extérieur, comme je le fais depuis huit ans avec Osez!; je voulais la vivre avec de nouveaux collaborateurs. C’est donc une nouvelle équipe vraiment tripante qui rassemble des gens de milieux différents. Ce que j’aime, c’est passer d’un projet à l’autre. Garder mon authenticité tout en l’adaptant à la situation, au lieu et à ce qui va se présenter", explique Karine Ledoyen.
Le projet est ambitieux et totalement flyé, à l’image de sa créatrice qui a déjà montré par le passé de quoi elle était capable. Mouvant et gonflable (!), il incorpore des éléments qui ne devraient pas passer inaperçus sur les quais: une mariée géante gonflable, un piano blanc en fibre de verre et un immense dôme transparent gonflable auxquels l’imagination de Ledoyen et de ses collaborateurs donnent vie. "La trame narrative de ce show-là, c’est la folie! affirme l’artiste. C’est vraiment un spectacle de théâtre de rue qui est d’abord et avant tout un divertissement. C’est un show pour tous – autant enfants que grands-parents – rempli d’humour et de surprises, avec beaucoup de références populaires."
Et par populaire, Karine Ledoyen n’entend rien de négatif, au contraire: "Ce n’est pas péjoratif. C’est populaire car ce sont des images que tout le monde va avoir en référent commun. Mais dans la construction, dans l’idée, dans l’esthétique et la signature de la pièce, je trouve qu’il y a quelque chose de très contemporain et actuel… C’est délicat et soigné, mais en même temps c’est ludique. En fait, c’est de la danse d’été!"
Jusqu’au 17 août (relâche les 11 et 12)
À l’Espace 400e
Annulé en cas de pluie
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