Dominic et Martin : Migration vers Magog
Scène

Dominic et Martin : Migration vers Magog

Dominic et Martin, drôles de moineaux scéniques, s’encagent au Vieux Clocher de Magog pour présenter Inséparables.

Ils n’ont en apparence aucun nom de famille et ils sont liés par les liens sacrés de la scène depuis leur sortie de l’École nationale de l’humour en 1993. Et après un premier spectacle présenté 250 fois, un second qui a cumulé 125 représentations, deux shows télévisés et une émission de radio à grande écoute, on peut dire que le vieux couple de l’humour Dominic et Martin a la couenne dure. Pour son troisième spectacle, intitulé Inséparables, le tandem s’est brassé la cage et a secoué son plumage. Sortir de leur zone de confort impliquait pour Dominic et Martin d’endosser des numéros solos, de faire appel à des scripteurs et à un metteur en scène – Guy Jodoin – dans leur volonté de "nuancer et d’approfondir le jeu".

Dominic fait ainsi le récit du fâcheux accident qui a mené à la perte de son oeil gauche et Martin relate les hauts et les bas de son enfance dans une famille de neuf enfants. "On avait chacun des histoires personnelles à raconter", relate Dominic. Quant à l’ajustement que ces numéros demandent, Martin illustre: "C’est une nouvelle position à apprendre pour un joueur de hockey, tu as joué à l’avant toute ta vie mais là, tu "goales" à soir. Mais ça reste du hockey. Ça ne sollicite pas les mêmes muscles, la même souplesse…"

Avant même que les deux tourtereaux – euh, inséparables! – se trouvent sur scène, un écran permet aux spectateurs de les espionner dans leur loge – images tournées qui reviennent à répétition dans le spectacle. "La loge est devenue le lien entre chaque numéro", commence Dominic. "Ce n’est pas ultraréaliste ce qu’on voit dans la loge, mais ça reste dans l’énergie du spectacle", d’ajouter Martin, alias le straight man.

En tournée depuis plus de trois ans avec Inséparables, le duo a abandonné six numéros de la première mouture. Au nombre des nouveautés, on compte un sketch sur l’environnement, un numéro burlesque avec un verre d’eau (!), ainsi que la portion actualité. "On travaille toujours un show. Le soir de la dernière, je sais qu’on se donnera des notes juste avant et à l’entracte. Même si on joue le show depuis longtemps, on est toujours en création", conclut Martin.

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