FLIP /
Cette année encore, le Carrefour international de théâtre nous a éblouis avec ses 18 spectacles d’ici et d’ailleurs, ses lectures et rencontres. Festival de grande qualité depuis ses débuts en 1992, menacé toutefois de disparition en 2006, le Carrefour semble sorti encore plus fort des épreuves. Innovant cette année de multiples façons, avec le cirque (inoubliable Secret), le théâtre de rue (La Marea), les formes métissées (Seagull Play, La Grande Guerre), ouvrant toutes grandes, comme toujours, ses portes aux jeunes créateurs (Anky ou la fuite, les Chantiers), le Carrefour a misé avec force, une fois de plus, sur la rencontre, l’ouverture. Le théâtre, véritablement, comme espace de liberté.
FLOP /
Événement récent, dont on se désole: la disparition de l’Académie québécoise du théâtre (AQT) qui, faute de subventions suffisantes pour lui permettre de remplir sa mission et d’éponger une dette accumulée ces dernières années, met fin à ses activités. Organisme sans but lucratif fondé en 1993, uniquement soutenu, depuis quelque temps, par le CALQ, l’AQT se destinait à la promotion du théâtre d’ici, notamment par l’entremise d’un site Internet comprenant des informations sur diverses productions théâtrales, et par le Gala des Masques, célébrant annuellement la qualité de notre théâtre. Avec elle disparaissent les Masques, ainsi qu’une précieuse vitrine pour les productions petites ou grandes de tous les coins du Québec.