Les Chemins invisibles : Et du béton naît la poésie
Scène

Les Chemins invisibles : Et du béton naît la poésie

Difficile de critiquer un spectacle aussi tentaculaire que Les Chemins invisibles, surtout qu’il en existe deux versions, l’une présentée par beau temps, et l’autre, par jours de pluie. Étant donné les conditions météorologiques des dernières semaines, la journaliste s’est résignée à assister à la seconde version. Disons-le d’emblée: même s’il est décevant de ne pas s’éblouir devant les prouesses de la scène finale, la magie et l’émotion de ce conte urbain, imaginé par Julien Gabriel et appelant à l’acceptation des différences, est au rendez-vous, pluie ou pas. Et les émotions fortes aussi, notamment avec ces quatre acrobates qui se projettent dans les airs, au-dessus du béton, avec une grâce et une force impressionnantes. Bref, on ne souhaite qu’une chose au Cirque du Soleil… et à nous: du beau temps.