Le moins qu’on puisse dire, c’est que la bande de Sherazade donne un bon show. Bien sûr, on y joue à fond la carte du romantisme sucré, au sein d’un Orient de conte pour enfants et dans un style plutôt racoleur. Mais on le fait avec beaucoup de talent, d’intensité. La principale danseuse du ventre impressionne; les chorégraphies séduisent par leur grâce, leur force de frappe; la voix de l’héroïne envoûte; les costumes nous en mettent plein la vue avec leur effusion de couleurs, de textures, de brillants; tandis que le décor se métamorphose pour créer des tableaux ingénieux. Bref, une performance aussi flamboyante que la mise en scène (Yves Desgagnés) qui l’encadre. À voir jusqu’au 23 août au Capitole.