Quatre à quatre : Quatuor
Marie Laliberté
Photo : Michael Pineault
Tantôt poétique, tantôt rivé au lourd quotidien, Quatre à quatre de Michel Garneau dresse, à travers la parole d’Anouk, 20 ans, et celle de ses mère, grand-mère, arrière-grand-mère, un riche portrait de ces femmes et de leur vie amoureuse, tissée parfois de bonheur, mais surtout de désillusion. La scénographie dépouillée, représentation des rêves et des entraves, la mise en scène (Marie-Hélène Gendreau) axée sur le mouvement, entre distance et proximité, témoignent des différences entre ces femmes et des liens qui les unissent. Malgré quelques choix étonnants dans la direction d’acteurs, le texte, beau et sombre, trouve ici quatre interprètes sensibles, qu’on a plaisir à voir réunies.