Les Arbres d’Édith Patenaude et Krystel Descary met en scène deux soeurs dans une histoire toute simple, mais qui, grâce à une construction par couches successives ainsi qu’à des images scéniques possédant une dimension primordiale, acquiert une belle profondeur. Au gré d’un florilège de moments ponctués d’ellipses les inscrivant dans la durée, de quelques notes qui se répètent pour former une douce mélopée, d’une poésie visuelle ancrée dans la nature et les éléments, cette création exprime bien la vie comme évolution à travers le temps, la famille, la mémoire comme enracinement, les relations comme ramifications, les traumatismes comme noeuds… Sensible et intimiste.