Jante : Lentement la beauté
Scène

Jante : Lentement la beauté

À notre arrivée à la salle Multi pour la première de Jante, la dernière création de Lydia Wagerer, la salle était plongée dans le noir… Un problème électrique résolu assez rapidement et qui n’a pas semblé déconcentrer les huit interprètes, qui ont offert une bonne performance. Les jantes suspendues au plafond, étalées sur le plancher ou encore fixées à une corde ont convoqué des images intéressantes à travers la danse simple mais tout en subtilité de Wagerer, qui excelle dans l’art de créer des atmosphères. Si on a adoré la beauté immobile, la sensibilité fragile et l’utilisation fixe du regard, on sort en se questionnant quant à la nécessité de la jante dans l’oeuvre, qui aurait très bien pu, nous semble-t-il, exister sans elle.