Constitué d’une vingtaine de patineurs-danseurs de talent, The Imperial Ice Stars actualise le conte de Perrault pour faire de Cendrillon une danseuse écartée des projecteurs par sa belle-mère, ici maîtresse de ballet. Elle finira par triompher sur scène et par ravir le coeur du fils du maire, célibataire convoité – et aussi le plus kitsch de tous les personnages. Les temps changent, les stéréotypes perdurent et le scénario perd parfois sa logique dans le va-et-vient entre l’histoire originale et son adaptation. Outre certaines prouesses techniques rendues plus compliquées par l’exiguïté de la scène, on retient les tentatives de sortir de la "narration bonbon" pour évoquer de manière plus contemporaine les heures qui défilent, et l’ovation du public, majoritairement composé de grands-parents et de jeunes enfants.