Un violon sur le toit : Trois mariages et un déracinement
Josiane Ouellet
L’histoire d’Un violon sur le toit n’a rien de bien palpitant: dans une communauté juive du début du 20e siècle, un père (Martin Larocque, qui porte solidement l’humour du spectacle) doit composer avec trois filles désirant se marier par amour. L’intrigue apparaît simple, les personnages caricaturaux, mais ces reproches s’appliquent mal à une comédie musicale. En contrepartie, on apprécie l’espièglerie du regard posé sur une tradition dépassée, l’éloquence du portrait culturel, l’exotisme du voyage. Tandis que la performance se fait plus festive ou attendrie que spectaculaire – malgré quelques tableaux flamboyants -, au gré d’une mise en scène efficace (Denise Filiatrault).