Serge Denoncourt : Valeur sûre / théâtre
Au cours des dernières années, le Cirque du Soleil et Arturo Brachetti ont éloigné Serge Denoncourt du Québec. Cette saison, on se réjouit de savoir que le metteur en scène signe trois spectacles dans la métropole. Du 5 au 30 octobre, à la Cinquième Salle de la Place des Arts, il ouvre le cycle italien de l’Opsis avec Il Campiello, un Goldoni qu’il a déjà mis en scène en 1988. Du 5 au 20 novembre, au Théâtre Denise-Pelletier, il offre son adaptation de Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, le roman de Michel Tremblay. Puis, en janvier, à l’Espace Go, il dirige Anne Dorval dans Projet Andromaque, une relecture de la tragédie de Racine. S’il exerce son métier depuis plus de 25 ans, Denoncourt ne semble pas près d’être blasé. Ces jours-ci, en Serbie, l’homme fait du théâtre avec de jeunes Roms, un projet humanitaire qui l’enthousiasme au plus haut point.