Opéra de quat’sous : Un Brecht tonique
Marie Laliberté
Photo : Vincent Champoux
Fin de saison au Trident avec Brecht et Pupulus Mordicus: quelle rencontre! Au service de la distanciation et du discours social de l’Opéra de quat’sous, l’inventivité, l’audace, la vigoureuse ingéniosité de Martin Genest et de son équipe. Comédiens excellents, impressionnants de talents multiples, musique en direct par l’Orchestre d’hommes-orchestres, scénographie en forme de construction impossible et magnifique, objets animés, tout se conjugue pour créer un univers baroque, foisonnant, kitsch. Où, malgré quelques longueurs, alors que le rythme se distend un peu, explosent la folie, l’humour, l’énergie, où se faufile la critique et où surgit parfois, inattendue, nous empoignant, la poésie.