Fringe Danse : Nos choix en danse
Scène

Fringe Danse : Nos choix en danse

Le 21e Festival Fringe se poursuit jusqu’au 19 juin. On vous fait cinq suggestions au rayon danse.

Piss in the Pool

En tête de liste, on retrouve le traditionnel Piss in the Pool, que Wants&Needs organise peut-être pour la dernière fois au Bain Saint-Michel. L’idée: offrir une scène non traditionnelle à huit chorégraphes émergents et prouver que la danse contemporaine peut être accessible avec des propositions ludiques, dont certaines parviennent à être plus qu’un simple divertissement. Les fondateurs du collectif, Sasha Kleinplatz et Andrey Tay, s’affichent cette année avec, entre autres, les hilarants The Choreographers, Nicolas Cantin, un créateur d’images fortes, et le très en vogue Manuel Roque.

Clap for the Wolfman

Shannon Gillen, qui prend aussi part à Piss in the Pool, présente à Tangente une oeuvre pour cinq danseurs. Intitulé Clap for the Wolfman, le triptyque de cette valeur montante de la scène new-yorkaise s’annonce comme une étude sur la façon dont le corps favorise ou entrave la quête de liberté. Gillen y propose un travail de partenariat important et joue avec voix et micros, cherchant à unifier gestuelles brute et plus formelle.

Body Slam

Dans un tout autre style, Body Slam rassemble une dizaine d’artistes en danse contemporaine, breakdance, cirque, musique et slam pour un cabaret d’improvisation structurée. Le projet est dirigé par le b-boy Gregory "Krypto" Selinger qui a fait ses débuts en 2009 avec un solo pour Solid State et a bénéficié du mentorat de Victor Quijada pour la création d’un trio présenté dans le Post Hip Hop Project du RUBBERBANDance Group.

Ceci n’est pas une sortie

Poésie, danse et musique sont également au programme de Ceci n’est pas une sortie. Présenté par Lily Lapierre et Stéphanie Bernard, deux fondatrices de Fleur d’asphalte – studio qui décloisonne les pratiques en proposant ateliers variés et soirées créatives et festives -, il est le résultat d’une retraite fermée de 50 heures de création réunissant six artistes qui ne se connaissaient pas. Rendant compte de leur cheminement dans cette aventure, le spectacle suscite une curiosité anthropologique.

Sa tête a rencontré un mur…

Il en va de même pour Sa tête a rencontré un mur…, où Marie-Josée Larouche et Nathalie Lebel, chorégraphes et mères de famille, réunissent trois autres mamans pour une étude sur l’équilibre à trouver dans le tiraillement entre les différents rôles qu’une femme doit assumer et la satisfaction de ses besoins et désirs.

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