Rentrée estivale en arts de la scène : Riez, dansez!
Scène

Rentrée estivale en arts de la scène : Riez, dansez!

Les zygomatiques et les hanches seront sollicités dans les salles de l’Estrie cet été.

EDDIE KING

"C’est pas des lèvres, c’est des saucisses à hot-dog!" ironisait Eddie King au sujet de la triste image de l’Africain que renvoie Tintin au Congo, dans un numéro pissant présenté en 2009 au Festival Juste pour rire. La comparaison assassine illustre bien l’attitude baveuse, quoique toujours plus cool que cool, de l’ex-rappeur qui hache menu la culture hip-hop et les particularités ethniques, un inépuisable terreau pour l’homo comicus. Voyons voir comment il peaufinera son stand-up à l’américaine.

Du 9 au 13 et du 16 au 20 août au Vieux Clocher de Magog.

LE GOGO SHOW

Oui, les amis, là-bas on peut danser, sur des rythmes yéyés. La Marjolaine se grime en boîte à gogo pour une revue musicale qui promet de ne faire tourner que les meilleurs 45 tours francos des douces 60. Jeunesse oblige, l’esprit sera à l’insouciance, bien que l’on enverra quelques clins d’oeil aux nombreux changements de moeurs qui se tramaient à l’époque. L’occasion est tout indiquée pour sortir la minijupe du coffre de cèdre, danser le hula hoop, faire briller la décapotable et se laisser pousser les favoris. Comme dirait le beau Pierre: chou-ba-dou-wa.

Du 13 au 30 juillet au Théâtre La Marjolaine.

LA SAINTE PAIX

C’est le Mozart de la blague de belle-mère, le Picasso du quiproquo, le Barychnikov de la pelure de banane. Gilles Latulippe – Symphorien pour les intimes – passe encore une fois l’été dans la capitale de la poutine. Créée il y a plus de 20 ans au mythique Théâtre des variétés, La sainte paix trône parmi les plus populaires au sommet du répertoire vaudevillesque d’ici. Les personnages? Un coureur de jupons, une fille de joie, un curé… Enfin, vous voyez le topo.

Du 17 juin au 3 septembre au Centre culturel de Drummondville.

LISE DION

Matante marrante, meilleure amie maladroite, maman couveuse; Lise Dion incarne la Québécoise dans tous ses états, celle dans laquelle on se reconnaît. En témoigne l’engouement pour ce nouveau solo. De retour après six ans d’absence, l’attachante ex-serveuse de beignes donnera des nouvelles de son Marcel, de ses ados (qui auraient enfin grandi) et réfléchira – personne ne rajeunit, après tout – sur Le temps qui court.

Les vendredis et samedis du 9 au 30 juillet au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke.