Dario Larouche / L'affaire de la rue Lourcine : Lendemain de veille
Musique

Dario Larouche / L’affaire de la rue Lourcine : Lendemain de veille

Pour son 12e théâtre d’été, le Théâtre 100 Masques présente L’affaire de la rue Lourcine. Le metteur en scène Dario Larouche a bien voulu faire la lumière sur cette comédie noire.

"Il y a deux grands courants pour le théâtre d’été, de nous apprendre Dario Larouche. Il y a ceux qui disent qu’ils font du théâtre d’été et ceux qui disent qu’ils font du théâtre en été. Ça peut sembler tiré par les cheveux, mais ça dit ce que ça veut dire. Le Théâtre 100 Masques a fait le choix de demeurer dans le répertoire. On pourrait faire ces pièces n’importe quand, mais on les fait en été."

Véritable encyclopédie du théâtre, Dario Larouche – qui collabore régulièrement à VOIR Saguenay/Alma – ne voit rien de particulier dans le choix de s’attaquer à une pièce classique en pleine saison estivale. "L’image un peu ringarde des années 80 qu’on a du théâtre d’été tend à disparaître."

C’est donc une oeuvre d’Eugène Labiche que le Théâtre 100 Masques présentera. D’ailleurs, pour la petite histoire, c’est à Labiche qu’on doit la célèbre réplique "Ciel, mon mari!". Mettant en vedette les comédiens Sébastien Bouchard, Erika Brisson, Mélanie Potvin, Louison Renaud et Patrick Simard, L’affaire de la rue Lourcine a un petit quelque chose d’une version antérieure du long métrage The Hangover. "C’est l’histoire de deux hommes qui relèvent d’une brosse monumentale. Le lendemain, en lisant le journal, ils apprennent qu’une charbonnière a été tuée, et tous les indices retrouvés auprès de la victime les désignent comme étant les meurtriers. Donc, tout au long de la pièce, les hommes tentent de se débarrasser des indices et d’éliminer les témoins à charge."

En plus d’un texte riche et surprenant, le public aura le plaisir de découvrir une distribution que Larouche n’hésite pas à vanter. "C’est une forme de théâtre très mécanique. L’auteur met en place une espèce de machine scénique comprenant des quiproquos et des intrigues qui vont broyer les personnages pour les amener très loin. Ça demande un sens du timing incroyable de la part des comédiens. D’ailleurs, je les ai choisis à la tête et parce que je les savais très solides. Par exemple, Sébastien et Patrick ont un petit côté Charlie Chaplin."

À voir si vous aimez /
Charlie Chaplin, les comédies noires, les productions du Théâtre 100 Masques