Touchant au possible, et résultant d’une rare synergie multidisciplinaire, Je me souviens d’Harold Rhéaume s’impose comme la production à ne rater sous aucun prétexte. Loin d’amoindrir la qualité du spectacle, sa gratuité ne le fait pas verser dans la facilité, dans l’adaptation édulcorée de la danse contemporaine pour le grand public. Au contraire: la mouvance de la chorégraphie ainsi que l’apport musical de Who Are You et des costumes de Dubuc ne font que rehausser le rendu, mettant en valeur les interprètes, mais aussi la chorégraphie pensée par Rhéaume. Un défilé dansé qui va bien au-delà de la démocratisation d’un art qu’on croit (faussement) inaccessible. Faut voir, jusqu’au 31 juillet.