Émergences chorégraphiques : Inégalités
Pas tous au même niveau, les six chorégraphes choisis par Première Ovation y sont allés de propositions très différentes cette année. Tantôt dépourvus de substance, tantôt malhabiles, les premiers numéros n’ont pas laissé entrevoir de diamant brut parmi ces jeunes recrues vantées comme des talents prometteurs pour la danse. Fallait attendre la seconde moitié du spectacle pour (enfin) découvrir une poignée de chorégraphies abouties et originales. D’abord avec l’élégance mature d’une Maryse Damecour trop forte pour la ligue, une chorégraphe et interprète qu’on surveillera de près. Mention spéciale à l’aussi vivifiant que transcendant trio de Caroline Drolet, tout comme à Christine Laguë, qui mixe habilement hip-hop et danse contemporaine.