Bilan humour : Pierre Hébert domine
Rétrospective 2011

Bilan humour : Pierre Hébert domine

Malgré le retour de quelques pointures du genre, c’est un petit nouveau qui trône au sommet. Cette année, rien ni personne ne rivalise sur scène avec le lumineux Pierre  Hébert.

Visiblement très heureux de plaire au point d’être le créateur du spectacle d’humour de l’année selon Voir, Pierre Hébert, qui proposait en 2011 un premier solo pour ses 30 ans, résume les 12 derniers mois, ceux qui l’auront dévoilé aux yeux du grand public: « L’année 2011? Ouf, je ne l’ai pas vue passer, c’était un véritable tourbillon avec la sortie du spectacle, les tournages à VRAK-TV et pour l’émission Un gars le soir de Jean-François Mercier… Et pour 2012, je vais essayer de profiter un peu de mon succès et de la vie en général, de revoir des amis et ma famille, que j’ai trop négligés… » Puis, il ajoute, sur une note plus universelle: « J’ai trouvé l’année 2011 fascinante d’un point de vue politique. Particulièrement le soulèvement des peuples en Égypte et en Syrie lors du printemps arabe, que j’ai trouvé inspirant. Le fait de voir ces gens se prendre en main, alors que de notre côté on reste « pantouflés » dans notre confort, j’ai trouvé l’image forte, c’est beau, c’est poétique, c’est touchant… »

Déjà prises sont les résolutions du jour de l’An, comme l’écriture d’un deuxième spectacle qu’Hébert promet plus mature, tout en précisant qu’il gardera son esprit bon enfant qui plaît tant. De nouveaux numéros seront cassés en guise de rappel à la fin de chaque spectacle inscrit au calendrier de 2012.

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TOP 3

No 1: Pierre Hébert, Salle Albert-Rousseau, 23 novembre

Le succès de Pierre Hébert repose sur plusieurs éléments. Une bouille sympathique, une livraison sans faille et des textes sur mesure pour plaire à son public ado acquis depuis VRAK-TV, en plus d’une touche juste assez grivoise, trash diront certains, pour stimuler les parents dégourdis ou déjà abonnés au genre stand-up polisson en salle. Rare membre du club sélect des humoristes multigénérationnels dominé jusque-là par Louis-José Houde, Pierre Hébert revendique la totalité de ses textes, sous la supervision de François Avard.

No 2: Jean-Marc Parent, Salle Albert-Rousseau, 8 septembre

No 3: André-Philippe Gagnon, Grand Théâtre de Québec, 11 novembre