Alexandre Barrette : Rodé serré
Scène

Alexandre Barrette : Rodé serré

L’humoriste Alexandre Barrette vient présenter son premier one-man-show.

Depuis sa sortie de l’École nationale de l’humour en 2002, Alexandre Barrette a eu le temps d’en raconter, des jokes. Il a d’ailleurs pigé dans tout le matériel humoristique qu’il cumule depuis sa remise de diplômes pour créer son premier spectacle solo.

"Je te mentirais si je te disais que neuf ans, c’est pas long. Mais les histoires comme celle de Louis-José Houde sont beaucoup plus rares. Le marché humoristique actuel est très bien rempli", soulève-t-il en citant l’exemple de Philippe Bond et Philippe Laprise, des collègues de sa cohorte qui n’ont sorti leur one-man-show respectif que l’an dernier.

"C’est aussi un choix personnel", explique l’animateur des émissions Taxi payant et Atomes crochus, qui aurait eu l’occasion de lancer son spectacle il y a deux ou trois ans. "J’ai voulu être honnête envers le public et attendre. Je voulais que ce soit meilleur, pour l’écriture et l’originalité. Là, je ne suis pas gêné de présenter mon spectacle."

Pas gêné, mais tout de même un peu nerveux! "Ultimement, c’est mon rêve. Ça fait tellement de temps et d’efforts que je mets dans ce projet-là! Mais je suis confiant parce que j’ai travaillé fort et que j’ai fait tout ce que j’ai pu. C’est comme dans le sport", compare-t-il.

À mi-chemin de sa tournée de rodage, Alexandre Barrette estime que tout est déjà "peaufiné au max", et que les textes sont stabilisés. "Normalement, on n’est pas loin de la version finale."

"Jusqu’à maintenant, ça rit pas mal solide", avoue-t-il, sans prétention. Et surtout, sans s’asseoir sur ses lauriers. "Je vise toujours plus haut, donc je me concentre sur les jokes qui ne lèvent pas assez."

Les numéros du stand-up sont tirés de choses "vraies, vues ou vécues." Des anecdotes personnelles qui vont de la famille à la vieillesse, en passant par le parrainage à Vision mondiale.